Sans aucun filet
au-delà de l’arc-en-ciel
mes acrobates |
Soirée froide
le chant des sorcières
réchauffe la lune
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Une antilope
loin du repas de gala
court joyeusement |
Un coup de vent,
le vol du papillon
sans liberté |
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Aucun ciel
ne restreint le vol
d’une mouette |
Train : Mahomet,
Christ, Bouddha, ou le Néant.
mêmes sièges |
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Sans hymnes
ni drapeaux nationaux –
arcs-en-ciel |
Dans une dispute
tous sont à hurler
sans paroles |
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Couleur de néon,
vitesse et rumeur –
rien, plus rien |
Trois sexualités
rangées de tulipes
sous le vent |
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Thé sans espoir
dans la théière froide.
Les feuilles mortes |
Un haïku –
Un ou deux coups de pinceaux
avec le tableau dedans |
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Pieds de dentelle
dans une vieille taverne.
Tango de Buenos Aires |
A Barcelone
un soleil de flamenco
sur des talons à aiguilles |
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Toi, moi, sottises
A maintenir éloignés
Du craintif nous |
Ta respiration
libère ma pièce
de son vide |
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Ongles profonds
tatouent un amour
sur mon dos |
Je regarde tes pas
nus après l’amour –
longs cheveux |
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Donne tristesse
la fin de la guerre
aux requins |
Blanc papillon,
un souffle du monde
dans vos ailes bleues |
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La chatte silencieuse,
l’aboiement des chiens
Ying, Yang dans l’air |
Silence, là-haut
la volée se transforme
en rage blanche |
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En éclair dans
la main des anges –
epée sur épée |
Aile dans l’air,
l’os vole plus loin
que la plume |
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Après la nuit
l’horizon offre
la nouvelle lumière |
Dans les yeux
la ligne d’horizon
en silence |
up |
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